MARIAGE BONDIEU AU TEMPLE PANDIALE PRIMAT

L'Union sacrée entre la Déesse Pandialé & d'Adjunin s'est déroulé sous l’œil avisé de plusieurs centaines de fidèles ce Samedi 30 Novembre au Temple Pandialé Primat suivit comme la tradition le veut, de la cérémonie dédiée à Alvan ''32 morceaux''. Suivit du Barldon, retraçant ainsi l'épopée du Mahabarata jusqu'à ce que le feu ai été allumé dans le carré de feu à l'aube et consumé toute la journée pour faire place à la Marche sur le Feu en fin journée. Retour en images.


Mariage Bondieu : Lien sacré entre Pandialé & Adjunin 

Le dix-septième jour est marqué par un événement important, celui des cérémonies appelées “Mariage Bondieu'' retraçant l’union de la Déesse Draupadi et d’Arjunin, les personnages centraux du Mahâbhârata. Toute la nuit est marquée par la représentation sous forme théâtrale, de cet épisode de l’épopée, l’histoire des conditions de l’union et les rituels du sacrement. 

De plateaux d’offrandes sont récupérés (valsé) au domicile des fidèles avoisinants. Ces présents aux futurs époux serviront pour l’organisation des célébrations du sacrement. Ces processions, nocturnes dans l’entourage, retournées, la scène du tir à l’arc, où Arjuna sous les traits d’un vieil homme âgé parmi les autres valeureux princes et seigneurs du royaume, est le seul à réussir l’épreuve, est mise en œuvre.

 Ces prouesses lui valent donc la main de Pandialé. Le mariage, sous la bénédiction des autres Dieux du temple. 
 

Cérémonies 32 morceaux  

Un autre grand moment important également rempli de symbolisme et de mysticisme caractérise ces rituels. “Alvan Catapoulli” ou “Aravan Kadabali” est une cérémonie importante dédiée au fils d'Arjunin, personnage clé du Barldon. 

La mémoire populaire dénomme ces rites sous leur forme expressive de “cérémonies 32 morceaux” car un coq est sacrifié et découpé en 32 morceaux pour retracer l’offrande à Srî Mahâkâli du courageux guerrier Alvan, homme parfait du clan des Pandavas qui fit don du sacrifice de sa personne.

Cette épisode du grand sacrifice d’Aravan, cet acte suprême symbolisant le Don du Soi, considéré comme le pivot central de la guerre opposant Arjunin et les siens à leurs cousins Kauravas, est aussi un moment privilégié des rites du Barldon de la Marche sur le Feu. 
 

Le Tavsi Maram

Ces cérémonies aux aurores du grand jour solennel d’épreuve finale rassemblent toutes les familles des fidèles et les proches des pénitents. Parmi les grands évènements de l’épique Mahâbhârata racontant les hauts faits des fils Pandavas, la rencontre d’Arjunin et du Dieu Shiva occupe également une place importante dans ces épopées. Ce passage, une des pièces clés des scènes narratives du Barldon lors des rituels de la Marche sur le Feu, retrace justement les récits particuliers vécus par le fils de Kounti pour obtenir du Tout Puissant le "Pâssoupata". L’ Arme Suprême infaillible dont Arjunin se servira contre le clan ennemi des Kaurava durant la bataille de Kouroukshetra. A la Réunion, dans la cour de tous les temples dédiés à la Déesse Draupadî, cet acte du Barldon est retracé tous les ans lors de la grande veillée des cérémonies de la Marche sur le Feu. Sous forme théâtrale certes, mais empreinte d’un caractère hautement symbolique et religieux. En effet, en souvenir de ce passage, un jeune homme, généralement vêtu de blanc et portant les apparats distinctifs du valeureux guerrier Pandava, interprètera le rôle d’Arjunin. Il devra grimper les différentes marches, une à une, d’un mât fleuri, de plusieurs mètres de haut, symbolisant le mont Kailash. Et, de son sommet où il se sera installé, le pénitent représentant Arjunin, dans les cieux, honorera Shiva d’offrandes de pétales de fleurs. En dessous, dévots et pénitents s’empresseront de cueillir cette manne bénite. Cet acte magnifie la conquête du « Pâssoupata », l’Arme Divine méritée au prix d’une « belle leçon » ! Ce rituel est le Arjunin-Tavsi, appelée aussi le Tavsi Maram.
 

Le Tîkouli  

La cérémonie de la montée du poteau de Tavsi laisse la place aux préparations du yâgam, les prières du Feu sacrificiel duquel seront extraites toutes les braises qui portées par un pénitent à bras-le corps dans une sorte de tablier spécialement conditionné avec un tapis de feuilles de lilas, allumeront le bûcher du “Tikkouli” Les attributs du "Tîkouli" sont véritablement chargés de symbolisme et de significations. Le terme tamoul "Tîkouli" vient des mots "Tî" signifiant "feu" et "Kouli" voulant dire "bain", "corps" ou "apparence". Littéralement, le Tîkouli est donc ce "bain de feu" ou ce "corps de feu" que longeront ceux qui s'y seront engagés en signe de dévotion à la divinité. Cet aspect de "corps de feu" représente les Dieux Shiva, Sakti ainsi que les cinq éléments : le Feu, l’Eau, la Terre, l’Air et l’Ether).  























        

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