Dengue : le Sri Lanka envoie l’armée contre les moustiques

Des centaines de soldats sont chargés de détruire les zones de reproduction des insectes pour lutter contre l’épidémie de dengue qui a tué 215 personnes depuis le début de l’année.


Dengue : le Sri Lanka envoie l’armée contre les moustiques
Le Sri Lanka a déployé dimanche des centaines de soldats pour détruire les zones de reproduction des moustiques alors que le pays fait face une propagation de la dengue. Depuis le début de l’année, cette infection virale qui se transmet par piqûre de moustique a tué 215 personnes, soit plus du double du bilan de toute l’année 2016, selon des statistiques officielles.

Les moustiques prolifèrent en raison de l’humidité de la mousson, des eaux stagnantes résultant de récentes inondations, mais surtout des montagnes d’ordures qui s’accumulent dans la capitale Colombo.

L’immense décharge de Kolonnawa

Les soldats, encadrés par des policiers et des responsables du secteur de la santé, ont lancé une campagne intensive pour identifier les zones les plus affectées et y pulvériser des insecticides, a annoncé l’armée dans un communiqué. «25 équipes vont se rendre dans les zones les plus affectées à Colombo et dans ses environs, et chercher les zones de prolifération de la dengue (…)», a précisé le communiqué.

Les autorités estiment que l’accumulation des déchets dans la capitale constitue le principal facteur de cette crise. La municipalité ne peut en effet utiliser l’immense décharge de Kolonnawa, à la limite nord-est de la ville, en raison d’un éboulement meurtrier d’ordures qui y avait fait 32 morts en avril. Les eaux stagnantes engendrées par les inondations du mois dernier sont également pointées du doigt pour le regain de cette maladie typique des zones tropicales.

Au cours des six premiers mois de 2017, la dengue a infecté 71 000 personnes dans cette île de l’océan Indien, contre 55 000 pour tout 2016. «L’épidémie de dengue, très importante cette année, touche tout le pays», met en garde le ministère français des Affaires étrangères, sur son site.

Sources : Le Parisien



        


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