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LE TEMPLE DE PITON SAINT-LEU DÉGRADÉ AVANT SON INAUGURATION



La découverte fut amère pour Calixte Ponin, le responsable du temple situé chemin Tauran à Piton Saint-Leu. Hier en se rendant sur les lieux, il a découvert les murs du nouveau bâtiment remplis de tags insultants à son encontre. Le forfait a été réalisé pendant la nuit de samedi à dimanche. C'est la deuxième fois que le temple est victime de dégradations en une semaine.


 Il appartient à la même famille depuis sa création en 1927. «Il a été construit par mon grand-père maternel», explique Calixte Ponin, « aujourd'hui les propriétaires sont mes cousins ».

Au cours des années, le lieu a été « laissé à l'abandon » selon cet homme d'une cinquantaine d'années. « L'intérieur est vétuste, lors de certaines cérémonies, de l'eau passait par le toit. »
Quand il reprend le bail et devient locataire, Calixte a pour ambition de rénover l'endroit, ce qu'il fait depuis 2012 en bâtissant un nouvel édifice à côté de l'ancien. En 2013, le temple rouvre ses portes et attire, au fur et à mesure, plus de 70 personnes pour les cérémonies. C'est un an plus tard que les ennuis ont commencé selon Calixte. «Les propriétaires m'ont attaqué en justice, ils ont été déboutés de toutes leurs demandes en 2015 et n'ont pas fait appel pour récupérer leur bien. »
 
Deux plaintes en une semaine

Une conciliation est effectuée en août, mais elle ne donne rien. Malgré ces décisions, les propriétaires ne lâchent pas l'affaire. « Vendredi, je les ai vus dans la cour du temple, ils avaient coupé la chaîne de la clôture ». Calixte a porté plainte à la gendarmerie contre eux pour les dégradations de vendredi. Hier il l'a également fait, mais contre X. Contactés, les propriétaires n'ont pas souhaité répondre à nos questions. «Ils veulent empêcher la cérémonie de transfert des divinités, mais on va quand même le faire. On ne va pas céder ! » Malgré ces dégradations Calixte souhaite continuer.

En plus de la cérémonie de transfert, une marche sur le feu est prévue le 10 janvier 2017.

Source : Clicanoo. 



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